Depuis le début de la crise en 2011 dans l’Extrême-Nord du Cameroun, et de celle qui a commencé dans le Sud-Ouest en 2017, des millions de personnes ont été déplacées et disposent d’un accès irrégulier aux services sociaux essentiels, et notamment aux soins de SSR. Dans ces régions, la VBG, une violation des droits fondamentaux répandue au Cameroun, touche les femmes et les filles de manière disproportionnée. Les inégalités de genre et la discrimination sont profondément ancrées dans un système de patriarcat et d’exclusion sociale qui perpétue et exacerbe la VBG.

L’UNFPA Cameroun adopte de plus en plus l’intégration de l’assistance en espèces en tant qu’outil supplémentaire dans le cadre de la gestion des cas de VBG, notamment par le biais de programmes mis en place dans les régions du nordouest, du sud-ouest et de l’extrême nord, où les crises persistent. Cette assistance en espèces représente une modalité d’aide supplémentaire pour aider les survivantes à relever les obstacles économiques, ce qui leur permet de répondre à leurs besoins spécifiques et d’accéder à des services essentiels. L’approche vise à atténuer les risques supplémentaires de VBG auxquels pourraient être exposées les survivantes, à améliorer la lutte globale contre la VBG en apportant des solutions aux obstacles économiques, et à faciliter le rétablissement et l’autonomisation des survivantes.